Pontoise fut au Moyen Age une ville fortifiée proche de la frontière normande (alors possession anglaise) chargée de défendre les accès nord-ouest de la capitale. Si la ville est fortifiée dès les invasions normandes, elle ne s'est dotée de fortifications en pierre qu'à partir du XIIe siècle. Pour compléter le système de défense, des souterrains ont été creusés. Bien que les défenses médiévales aient été démantelées au XVIIe siècle, Pontoise a néammoins conservé ses souterrains militaires. De plus, du XIIe au XVe siècle, l'exploitation de la pierre du sous-sol calcaire a laissé de nombreux vides qui ensuite ont été réaménagés en caves et en entrepôts. La visite d'une durée de 2 h 30 permet la découverte de plusieurs ensembles souterrains mais aussi de monuments "surfaciens".

Construit entre 1882 et 1884, ce fort était un élément clé de la place forte d'Epinal constituant avec les places de Verdun et Toul le système de défense mis au point par le général Séré de Rivières.
Ce fort modernisé avant la Grande Guerre a traversé sans dommages les deux conflits mondiaux.
Magnifiquement restauré et aménagé par l'association l'ARFUPE, le fort est ouvert au public.

Le fort de Bourlémont fut bâti après la défaite française de 1870 et faisait partie de cette fameuse barrière de fer érigée sous la direction du Général Séré de Rivières. Les progrès de l'artillerie rendirent obsolète ce fort qui n'ayant pas été modernisé fut rapidement désaffecté. En 1996 l'Armée Française le vendit à la commune de Neufchâteau qui le confia à l'association des Amis du Fort de Bourlémont. Le fort maintenant restauré est ouvert aux visites.

Un haut lieu de la bataille de Verdun.
Pris presque sans combats par l'armée allemande, le fort fut l'enjeu d'âpres combats jusqu'à sa reconquête par l'armée française.
Ouvert au public depuis l'après guerre le fort est dans un état de conservation médiocre.

Situé à 5 km au sud-est de Reims, le Fort de la Pompelle de type "Séré de Rivières" fut contruit entre 1880 et 1883.
Partie intégrante de la ceinture fortifiée de Reims, le fort assura la défense de la ville pendant la Grande Guerre et resta aux mains des alliés durant tout le conflit.
Classé monument historique, le fort possède un musée présentant de nombreuses collections d'uniformes et d'équipements de la première guerre mondiale.

Appartenant à la place forte de Maubeuge, le fort de Leveau fut construit en 1883. Entièrement maçonné en briques, le fort fut peu remanié par la suite si ce n'est par l'adjonction d'un ouvrage bétonné avec une tourelle à éclipse.
Le 7 septembre 1914, pendant le siège de Maubeuge, le fort fut bombardé par l'artillerie allemande de gros calibre et fut conquis le même jour après qu'un obus tombé sur la caserne ait enseveli 120 soldats de la garnison.
Démantelé par l'occupant, l'ouvrage ne fut que partiellement restauré par l'armée française après 1918 et fut utilisé comme dépôt de matériel en 1939. Le 18 mai 1940, après de brefs combats, le fort est ré-occupé par les Allemands. Il sera définitivement libéré en septembre 1944.
Propriété de la ville de Feignies, le fort est restauré par l'Association de Sauvegarde du Fort Leveau. Ainsi en 1998, après 2 années de travaux de déblaiements, les corps de neufs soldats ensevelis, depuis le bombardement de 1914, dans un couloir proche de la poudrière purent être exhumés. Ceux-ci furent inhumés dans un cimetière militaire à l'issue d'une cérémonie émouvante.

Ce fort faisait partie de la seconde ceinture de défense de Paris construit après la guerre franco-prussienne de 1879 à 1881 pour empêcher un éventuel assaillant de poster ses batteries d'artillerie à portée de la capitale.

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Le fort de Troyon construit en 1879 faisait partie du rideau défensif de la Meuse (ligne de défense établie par Séré-de-Rivières le long de la Meuse entre les forteresses de Verdun et de Toul). Le fort était théoriquement défendu par une garnison de 800 hommes, il disposait de 6 canons révolvers de 40 mm, de 6 canons de "12 culasse" et de mitrailleuses "Saint Etienne" pour sa défense rapprochée. Son artillerie principale était consituée de 12 canons de 90 mm, 4 canons de 120 mm longs positionnés sur plateformes de tir et deux antiques mortiers de 150 mm type "Louis-Philippe".

En septembre 1914, le fort disposait d'une garnison réduite à 451 hommes sous les ordres du capitaine Heyn. Les forces allemandes, cherchant à prendre la forteresse de Verdun en tenaille enfoncèrent le front français sur 20 km de Bois-le-Prêtre jusqu'aux Eparges en passant par Saint Mihiel (cette poche ne sera libérée qu'en septembre 1918). Du 8 au 13 septembre, le fort subit les bombardements de l'artillerie lourde allemande (dont les 305 mm Skoda). Troyon résista cependant et empêcha le franchissement de la Meuse par les troupes allemandes et l'encerclement de Verdun.
En 1918, le fort servit d'hôpital aux troupes américaines impliquées dans l'offensive pour la réduction du saillant de Saint-Mihiel.