L'association AMICORF de Menton a pour but d'entretenir et de faire visiter deux ouvrages de la ligne Maginot du SFAM (Secteur Fortifié des Alpes Maritimes ), l'avant poste du Pont St Louis et l'ouvrage du Cap Martin ainsi que de faire connaître au grand public l'histoire de nos ouvrages et de la glorieuse Armée des Alpes, de ses combats trop souvent oubliés et ceci pour l'honneur et le respect dû à ses anciens.

Composé de 2 blocs d'entrée et de 6 blocs de combat, le Schoenenbourg est l'ouvrage le plus imposant de la ligne Maginot en Alsace.

Edifié entre 1883 et 1886, le fort du Barbonnet domine la cuvette du Sospel à 847 m d'altitude. Cet ouvrage qui comprenait le fort Suchet avait pour mission de verrouiller la vallée de la Bévéra. Le fort était initialement doté d'une artillerie puissante avec 2 tourelles en fonte dure, 10 pièces de 95 mm réparties sur 5 emplacements et un mortier de défense rapprochée. Les réserves de vivres permettaient à la garnison de tenir un siège de 6 mois. Modernisé en 1932 par l'édification d'un ouvrage Maginot comportant deux blocs de combat, le Barbonnet avait en 1940 un équipage de 325 hommes et une artillerie composée de 2 tourelles doubles (une par bloc) d'obusiers de 135 mm.
Ce fort est restauré depuis 1980 par l'association Edelweiss et est ouvert au public.

L'Immerhof est un petit ouvrage de la ligne maginot. Composé de quatre blocs de combat, il est construit à partir de 1930. Opérationnel dès 1935, il est mis en alerte en août 1939. La drôle de guerre se passe sans action notable et le fort subit son baptême du feu lors de l'attaque allemande à l'ouest en mai 1940. La garnison ne se rend qu'après l'armistice le 30 juin 1940. Pendant la guerre froide l'ouvrage est réadapté et réarmé. L'armée ne le quittera qu'après le retrait de la France du commandement militaire intégré de l'OTAN en 1966.
Propriété de la commune d'Hettange Grande, le fort est ouvert au public depuis 1974. L'association "le Tiburce" qui entretient et rénove l'Immerhof organise également des visites guidées de l'ouvrage.

L'ouvrage, d'importance moyenne, comporte 8 blocs, dont 6 blocs de combat et 2 blocs d'entrées pour 4,5 km de galeries souterraines. Il avait un "équipage" de 580 hommes (477 hommes militaires du rang, 78 sous-officiers, 24 officiers et le commandant).
L'important dénivelé entre les postes de combat et l'entrée des munitions a nécessité un plan incliné souterrain, situé directement après l'entrée des munitions.
Le fort doit son nom à la proximité d'un four à chaux actif dans les années 1930.

Commené en 1931, le Petit Ouvrage du Bois de Bousse fut achevé en octobre 1934. Il s'agit d'un ouvrage d'infanterie de classe moyenne. Lors de la mobilisation de 1939, l'ouvrage était occupé par 138 hommes et 4 officiers. Ceux-ci mettaient en oeuvre, 12 mitrailleuses (dont 2 sous tourelle), 28 fusils-mitrailleurs (dont 23 sous cloches cuirassées), 3 canons de 47 mm et 6 mortiers de 50 mm. L'ouvrage était une véritable ville souterraine avec cuisines, douches, caserne et l'alimentation en électricité se faisait grâce à des groupes électrogènes diesels.

Visites du Fort (en français et en allemand) pour les individuels, tous les premiers dimanches du mois, d'avril à octobre inclus de 14 h 00 à 18 h 00, pour les groupes toute l'année sur rendez-vous.
D'une durée d'une heure trente, la visite guidée vous fera découvrir successivement, le bloc d'entrée, la galerie principale, la caserne, les cuisines, la salle des fresques, la salle des moteurs et le bloc de combat n°2. De plus, un sentier pédestre vous permettra de découvrir les extérieurs du fort.

O. Terver

Musée consacré aux fortifications de la vallée et à la vie des soldats au sein de ces fortifications.
La visite du musée est couplée à celle du fort Saint Ours Haut.

Visite sur demande de la casemate d'infanterie (aussi appelée bloc 9) détachée qui à l'origine, devait être reliée aux 8 autres blocs de l'ouvrage de Bréhain.
L'escalier et un début de galerie furent creusés, mais le chantier ne fut jamais achevé.