La ligne Maginot

 

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"Quelle que soit la conception que l'on puisse se faire d'une guerre future, il est une nécessité qui demeure impérieuse, c'est d'empêcher l'invasion du territoire. Nous savons quels désastres elle peut accumuler telle que la victoire, elle-même, n'arrive pas ensuite à en compenser les irréparables dommages. Les organisations défensives des frontières dont nous voulons l'exécution, n'ont pas d'autre but que de barrer la route à l'invasion toujours possible. Le béton vaut mieux, à cet égard et coute moins cher que le mur de poitrines..."

André Maginot, Ministre de la guerre demandant au parlement la création de la ligne de fortifications à laquelle son nom reste attaché.

 

Ouvrage d'artillerie

Méconnue, rendue responsable du désastre de 1940 par un public mal informé, la ligne Maginot semblait condamnée à l'oubli...

Heureusement ces dernières années, plusieurs associations ont entrepris de réhabiliter des ouvrages pour les ouvrir au public. Ces musées de la fortification sont la mémoire de la ligne Maginot.

Il en ressort une réalité bien à l'opposé de toutes les idées inculquées par une opinion publique qui, après la guerre, cherchait des boucs émissaires pour justifier la plus grande défaite de l'histoire de France..

Pourtant les trois quarts des ouvrages restent abandonnés. Les déprédations commises par des ferrailleurs clandestins qui, après le départ de l'armée, ont démantelé les équipements intérieurs et extérieurs pour en revendre le cuivre, le bronze et l'acier puis par les vandales qui y ont abandonné leurs ordures ou prélevé de nombreux "souvenirs", ont réduit à l'état d'épaves la plupart des ouvrages.
Cependant, au détour d'un long couloir, en haut d'un vertigineux escalier, il arrive que l'on tombe sur des trésors oubliés.

Le parcours de ces souterrains à la seule lumière d'une lampe acétylène reste une expérience magique...

Trourelle GFM ferraillée


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